Plus d'un an après ma dernière session à la Coudouliere (France), j'ai enfin réussi à revenir sur ce spot que j'affectionne tant. Et la Coudoulière m'a récompensé avec deux belles journées de planche à voile, vent, soleil, vagues, dans le décor naturel passionnant habituel. Entre les deux, un retour nostalgique à Hyères...
Planche à voile, reportage : Coudouliere / Hyères (France), 19-20 septembre 2021
Il n'est jamais facile d'encadrer le voyage en France au milieu d'engagements professionnels et familiaux ; en plus du fait que malheureusement j'habite à plus de 5h de voiture de la Coudoulière. Mais, même cette fois, il m'a suffi d'entrer dans l'eau, et de regarder autour de moi, pour me dire que j'avais bien fait de venir....
J'arrive rapidement à l'essentiel, et passe à la chronique de ces deux jours.
Je suis arrivée à la Coudoulière le dimanche matin vers 10h30. Contre toute attente, j'ai tout de suite trouvé un parking juste sur la plage du spot, et cela m'est tout de suite apparu comme un signe positif pour la bonne continuation de la journée.
Sur place, je rencontre tout de suite Fred de Turin (je l'attendais d'un vrai globe-trotter comme lui). Lui et moi serons les deux seuls Italiens présents.... A part nous, les nombreux visages plus ou moins connus des rideurs français. Quelle envie j'ai ressentie ces derniers mois, quand j'ai vu les photos de leurs sorties dans les belles vagues du Coudou.
A un moment, à côté de ma voiture, un van bleu Volkswagen, un peu vieillot, gare, et Thomas Traversa, en qui je croyais encore en Islande, saute à terre.... Thomas est très serviable et parle avec plaisir aux autres gars, offrant même des conseils. Thomas sera également présent les lundis, accompagné d'une autre célébrité du windsurf : Antoine Martin !
Pendant ce temps, le vent commence à monter en intensité. Je mesure 20-25 nœuds, au récif du port, et je décide de gréer l'Ezzy Wave 4.7, 2021, afin de pouvoir confirmer les résultats du test que j'ai récemment publié (lire l'article en anglais). Et l'Ezzy Wave s'avère être une belle voile dans les grosses vagues, avec un équilibre parfait entre puissance et légèreté dans les mains. Je le combine avec le Tabou Pocket 94 2016, réglé comme un thurster avec des ailerons K4 (Scorcher 18 + Stubby 11). Combinaison 3/2 longue (mais je découvrirai plus tard qu'un Shorty pourrait également être utilisé), et à 11h30 je suis entré dans l'eau.
Le vent est de bonne qualité, même s'il est orienté de Ouest ; les vagues sont encore petites (environ 1,5 mètre). Je commence à m'amuser tout de suite, car le spot n'est pas encore trop fréquenté, et il y a la possibilité de s'entrainer avec les vagues.
Les premières années où je suis venu ici, je surfais les vagues à 50-100 mètres du Cap Nègre. Ce week-end (surtout lundi), j'ai de moins en moins peur de chercher la partie la plus raide de la vague à quelques dizaines de mètres des falaises du cap. Très adrénaline, même si je suis étonné de voir à quel point les fonds marins sont peu profonds (pleins d'oursins), quand je tombe....
Avec du vent d'Ouest, surfer sur la vague de la Coudoulière n'est pas facile, car le vent vient presque de la même direction que la vague. Chaque fois que je reviens ici, je constate mes améliorations et la confiance croissante avec laquelle je fais face à la session.
Mais je dois avouer que j'ai encore beaucoup de travail à faire pour surfer dans ces conditions : j'ai appris à gagner de la vitesse en entrant dans le bottom turn, mais j'ai du mal à en sortir avec assez de vitesse pour bien grimper le mur de vague, et effectuer un cut back efficace sur la lèvre. Trop souvent je m'arrête devant la vague qui est sur le point de déferler.... Je comprends que je dois bien pousser avec la jambe avant tendue, en sortant du bottom turn, mais je dois probablement amener le mât encore plus à l'extérieur de la courbe, pour remonter la vague avec le point d'écoute en avant.
Ensuite..., j'observe Thomas Traversa (mais aussi d'autres riders locaux qui connaissent le spot par coeur) qui fait tourner la planche dans un espace minimum sur la vague, autant de fois qu'il veut, et je me sens comme un idiot.....
A la fin de la première séance, alors que j'ai déjà en tête de revenir car je commence à être surpuissant, je casse le pied de mât, heureusement près de la plage et sans gros dégâts. Je retourne à terre, pour le changer, pour manger et me reposer, et pour changer d'équipement.
Je grée l'Ezzy Elite 4.2 2019 et prépare le Tabou Da Curve 80 2016, toujours réglé comme un thruster avec des ailerons k4 (Scorcher 16 + Shark II 10). A 14h00, je retour à l'eau. En raison de quelques chutes momentanées dans le vent, de temps en temps, le 80 litres est un peu à la limite. Mais c'est agréable de l'avoir remis sous mes pieds: j'apprécie son agilité, et le rayon serré des courbes qui me permet de dessiner sur les vagues. Le vent est plus fort, la vague est montée (environ deux mètres), mais nombreux véliplanchistes sont aussi entré dans l'eau. C'est dimanche et tout le monde veut surfer sur le Coudou. Pour moi, le trafic sur l'eau est excessif. Je sors de l'eau au bout d'une heure, même pour prendre quelques photos. Il faudrait attendre la fin de l'après-midi (comme mon ami Guillame, qui habite ici, et que je vois entrer dans l'eau vers 17h00).
Je veux aussi m'accorder une partie de la journée de pure détente. Donc, je décide d'aller à Hyères, avec l'idée de profiter de sa plage. Hyères me rappelle de bons souvenirs. Je me souviens des premières sorties ici, quand j'apprenais à planer. Ici, je rencontre "les vieilles gloires" piémontais, Caterina, Ivo, Dario. Quel plaisir de discuter avec Caterina, une femme pleine d'énergie. Je trouve qu'elle a rendu la vie confortable, et après de nombreuses années avec une planche de 55 litres, elle a maintenant acheté une planche sur mesure de 60 litres!!
Je ne sais pas ce qui m'arrive.... Je serais assez fatigué, et je devrais garder mon énergie pour une autre journée des vagues au Coudou le lendemain, mais j'ai envie de tirer deux bords ici, aussi. Amarcord.
Je grée à nouveau le 4.2, le Pocket 94, et profite d'une heure dans l'eau de 19h00, jusqu'au coucher du soleil, avec quelques autres. Et à mon grand étonnement je suis surpuissant! Je m'entraîne à perfectionner mes jibes et virements, et je confirme mes genoux n'aiment pas hyeres chop, et ça me rend un peu nerveux....
Je sors de l'eau juste avant 20h00, avec le soleil se couchant à l'ouest et une énorme lune se levant sur la dune à l'est. Quelle magie.
Le lendemain matin (lundi) le mistral promet une autre journée bien remplie de planche à voile. Je rentre à l'eau à 10h30 avec le 4.7 et le Pocket 94. La première demi-heure le vent est un peu faible et instable, puis il augmente et s'étire un peu mieux sur le spot, même si pour la majeure partie de la journée il restera un peu variable, et orienté vers l'Ouest. Les vagues, en revanche, sont meilleures le dimanche. Plus rangé, haut (environ deux mètres), et plus espacé. Entre 11h30 et 13h, j'ai une belle séance, dans laquelle je ne me ménage pas vraiment. Je suis satisfait de mes virages et jibes, et je surfe le plus de vagues possible, à la chasse aux oursins sous la falaise..... Car la plupart du temps je tombe.... Mais si je n'essaye pas, je n'apprenez pas. Après ces deux autres heures dans l'eau, cependant, la fatigue des deux jours se fait jour ; et puis je dois conduire pendant 5 heures pour rentrer à Milan....
J'ai remis tout mon matériel en place. Je discute avec Guillame, qui me reproche d'être toujours sur la route..... Mais je lui dis que, à 52 ans, mieux vaut saisir l'instant, et profiter de toutes les opportunités, avant qu'il ne soit trop tard...
Vers 16h00, je pars pour l'Italie.
La période de perturbations automne/hiver vient de commencer. Le plaisir vient maintenant. Mieux vaut en profiter...
Hang Loose. Fabio
Cliquez ici, pour la galerie de diapositives de la Coudoulière (dimanche).
Cliquez ici, pour la galerie de diapositives de la Coudoulière (lundi).
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La vidéo prise à la Coudoulière (principalement, dimanche)